SCOTT

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revendeur Scott Running: GAVAND SPORT à Clairvaux-les-lacs (39)

samedi 30 juillet 2011

6000D …D comme Difficile ?


Dernière étape vers la CCC, ce gros morceau qu’est la 6000D.
La semaine commence moyennement bien avec un lundi au lit, impossible de tenir debout j’ai toute la chaine musculaire coté droit contractée depuis les lombaires jusqu’au tendon d’Achille, mon fessier droit est dur comme la pierre : stress, accumulation de fatigue, sciatique ? je n’en sais trop rien. Gosia, passe à la pharmacie chercher des antalgiques et un baume décontractant musculaire. Massage, étirements, antalgiques. Je me refuse de penser à ne pas prendre le départ de cette course mythique et finalement au fil de la semaine la douleur s’estompe. Jeudi midi, j’arrive à faire une sortie d’une heure en reconnaissant une petite partie de la descente passant par les Coches. En courant je ne ressens rien du tout et au contraire la douleur semble passer. C’est tant mieux car je sens que j’ai vraiment de bonnes jambes. Je suis fin chaud et du coup je file prendre mon dossard.
Vers Bellecôte
Samedi le réveil sonne à 5h00, comme depuis 3 mois me lever du lit et toute une histoire, mais j’ai connu pire.. un p’tit dej’ léger à base d’étirements et je descends à Aime, lieu de départ. J’arrive sur les lieux, 40mn avant. Je me prépare. j’hésite à prendre mes bâtons. Je pars avec je trottine pour rejoindre la ligne d’arrivée et finalement je me dis qu’ils vont me faire chier dans la descente. Je repars à la voiture les déposer. Idem pour les lunettes. C’est nuageux mais la température et bonne pour la perf. J’arrive sur la ligne de départ, un coup de fil aux volos avant de m’échauffer. Ils arrivent. On s’attend sous l’arche, j’en oubli de m’échauffer et je vois personne arriver. Fabien Antolinos arrive, lui il est bien chaud, comme les costauds du team Asics, Thevenard en tête. 30 secondes avant le départ. C’est parti. Les premières foulées sont difficiles heureusement ça descend pour rejoindre le cours de la rivière. J’ai les jambes lourdes. Je ne suis pas trop bien placé, peut-être dans les 60. Je me replace dans les 40 avant d’attaquer la montée. 15mn de courses et on attaque : RDV au glacier de Bellecôte. Les sensations ne sont pas top j’ai même l’impression de subir la course, on grimpe vers Montalbert : sentiers en sous bois qui obligent déjà à marcher-courir, je grignote quelques places. Montalbert déjà +700m de monter et une heure de course. Je bouffe un gel : one power bar. Encore + de 2000m pour arriver aux pieds du glacier. Ça va être long cette histoire. je monte vers Aime la Plagne, j’attaque une piste forestière, j’ai une longue colonne de coureurs devant moi, je me motive de revenir au train : j’en reprends un, puis deux, quatre, sept…finalement je les reprends tous : une douzaine de place de gagner. J’attaque une piste de ski avant d’arriver à la Plagne. Celle-là elle fait mal surtout sans bâton…quel con ! Mais la tecnhique mains sur les genoux n’est pas mal non plus. On arrive à Aime-la Plagne. Mais que c’est laid ces blocs de béton ! Pauvre Humanité ! je descends sur la Plagne centre. Une courte descente d’un bon km (D-130m) où j’applique la technique Vincent Delebarre, c'est-à-dire : « toutes les places qui ne sont pas prises en descente, sont des places perdues ». J’arrive au premier ravito, one coke et je repars direct. Nouvelle piste de ski. Nous sommes un groupe de 4. On monte ensemble jusqu’à la roche de Mio +2680m. En suite descente sur le col de la Chiaupe, où j’ai le tendon d’Achille droit un peu douloureux et je ne peux pas trop  dérouler le pied. Je reste dans le groupe de toute façon, ce n’est pas finit et il vaut mieux la jouer tranquille car il y aura encore 25km de descente à gérer. Second ravito, one coke. On m’annonce 18ème. Mon compagnon qui porte le maillot bleu de finisher de la sainté lyon 2010, a un bon rythme égal au mien. Il relance dans les montées en courant en petite foulée dès que c’est possible. Il a perdu sa gourde dès le départ du coup il court avec une bouteille d’eau en plastique complètement déformée qu’il rempli à chaque ravito. On se relaye et on grimpe (littéralement c’est le cas) vers  le glacier de Bellecôte au rythme des tambours qui se sont installés au sommet. On remonte une piste de ski que des éboulis de cailloux. Mon collègue glisse à chaque foulée, j’ai la haine pour lui. Je m’en tire un peu mieux, et perds beaucoup moins d’énergie que lui. Mais sur la fin il faudra quand même l’aide de mes 2 mains. Nous arrivons au point le plus haut du parcours, le télésiège de la traversée du glacier : +3040m. Même pas à mi parcours (28km). On embraye sur une descente dans les éboulis entre les névés. Les petits cailloux rentrent bien dans les chaussures, génial ! je les sens bien sous le talon, puis la voute plantaire, et enfin sous les doigts de pied.
Je passe devant, je coupe les virages, et je tire tout droit. On croise les concurrents qui montent. On repasse au ravito du col de la chiaupe : Re- coca enfin Pepsi…ce n’est pas pareil ! On continue de descendre vers la dernière difficulté : le col de l’arpette. Cette descente est bien ravagée en plus on dépasse les concurrents du trail des 2 lacs (22km au départ de la Plagne Bellecôte) je passe devant et nous dévalons en esquivant les traileurs et surtout traileuses : il y en a un paquet de ces nanas ! on arrive au chalet du Carroley : 2,5 km (+300m) à grimper pour passer le col de l’Arpette et après c’est gagné ou presque restera juste 22km de descente !!!
Les jambes sont lourdes après ces 7 bornes de descentes. Je prends un gel (1 gel tous les ¾ heures). Je m’accroche, on se motive avec mon collègue. Nous sommes toujours obliger de forcer le passage pour doubler les concurrents du 22km. A la fin ça agace car tous ne sont pas compréhensifs. On bascule au col et on descend sur la plagne bellecote. Ravito, un pepsi. J’attends mon collègue et ça repart. Ça faisait bien 2 heures que nous courions ensemble et encore il ne m’avait rien dit. Plus que 18km  de descente : c’est rassurant ? Nous descendons relativement tranquillement. On gère. On profite pour discuter. Passage aux Coches, où la famille Jeu nous attend. J’avais prévu de passer à 12h30 et il est 12h24mn. Comme j’ai un peu d’avance, on s’arrête pour boire un café au bar de la paix (Là personne ne me croira) On file sur Montchavin, dernier ravito musicale et ensuite plus que 7 bornes. Un Pepsi…over dose ! Mais bon pas mal comme carburant de l’effort. Je prends un dernier gel et go. Nous filons vers Aime, ça commence à chauffer : ce n’est pas la même température que la haut. Dernière descente que du plaisir : single en sous bois et en dévers. Le contenu de ma poche à eau est finit mais nous arrivons enfin le long de la rivière sur une piste cyclable, fréderic regarde ça monte on va finir en 6h20. « C’est un super temps ! » dit-il. Depuis Montchavin, on apercevait dans les lignes droites deux coureurs devant nous dont un en blanc qui nous avait faussé compagnie dans la descente du glacier. Maintenant on les voit bien. Plus loin, il y en a un en jaune. D’un commun accord nous décidons de finir c’est 3 km tranquille. 3km de plat c’est long pour moi surtout après 57km. Mon collègue à une foulée efficace sur le plat beaucoup plus qu’en montée, je dois m’accrocher. (En effet, il a terminé 14ème en 6h55mn à la saintéLyon cet hiver). On revient au train sur ce gars en blanc. On le dépasse il nous lance : « je suis cramé » dommage mais on t’attend pas et nous filons vers l’arrivée. Frédéric me dit que devant en jaune c’est Denis Morel qui a gagné la Sainté Lyon il y a plusieurs années. Par respect ; on le laisse à 30 sec devant nous. Dernière côte, mon collègue en a assez, je ralenti un poil et on profite d’un passage tranquille dans le centre ville d’Aime. On finit ensemble, on lève les bras ensemble, en 6h23’51mn soit 9,4 km/h. ca c’est fait : belle perf ! On nous offre un maillot de finisher : celui là on l’a mérité ! On se congratule et on se remercie pour l’aide mutuelle mais c’est vrai qu’à deux c’est mieux. Nous nous asseyons à l’ombre au ravito et on en échange nous impressions. Une bonne douche. Un coup de fil au steph qui descend  sur les Coches. Je sotte dans ma voiture et les retrouve à Montchavin. Course d’équipe pour lui à son habitude avec Eric, ils terminent en moins de 9h00. Le chat passe une bonne heure après eux et finit en10h40mn.
100% de finishers chez les Volos sur une course magnifique mais dure. Un bon Weekend qu’on termine avec une pizza. Tartiflette pour le stef…ah ce franc-comtois !!
Maintenant plus que 25 jours à gérer, et on entrera dans le vif du sujet.
Bonnes Vacances

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